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Tarot poétique


Réfléchis à une question dont tu aimerais avoir la réponse.
 

1-Choisis un nombre entre 1 et 80 au hasard.
2-Lis la réponse à ta question.

3-Si jamais tu as une réclamation, trois possibilités s'offrent à toi :

-Tu peux choisir un autre nombre afin de demander une précision.

-Peut-être n'as-tu pas osé poser la question qui t'occupe vraiment ? Tu peux alors recommencer.

-Si rien n'y fait, vois directement avec l'univers.

Jour 79

Je n'ai pas encore assez mangé de bleu.

Jour 77

 

La liberté a le goût des voix qui chantent, luttes aux lèvres.

Jour 80

Trouver le vivant dans le vivant.

Jour 78

Les peurs remontent les fermetures éclairs de nos coeurs.

Jour 75

Ayons conscience en nous.

Jour 73

 

Son odeur remonte à la surface

comme une citadelle.

Jour 76

Demander à la nuit. Soutenir la poésie, c'est faire le choix de défendre sa liberté.

Jour 74

Son nom lui racle la gorge.

Jour 71

Laisser là les sentiments de papier.

Jour 69

 

Il faut gratter l’enduit des mots.

Jour 72

Demander à la nuit.

Jour 70

Parfois le seul mouvement qu'on peut faire, c'est d'être immobile ailleurs.

Jour 67

Se sentir renvoyé.e de l'enfance. Nettoyer soi-mêmes les dernières traces sur la table.

Jour 65

 

On nous donne à manger de la poussière.

Jour 68

Donnons de l’air aux liens.

Jour 66

 

La poésie, c’est rencontrer

une part inespérée de soi.

Jour 63

Ne rien attendre serait tout avoir.

Jour 61

 

Le corps en ultime silence.

Jour 64

Personne n'a le droit de faire

sursauter nos âmes.

Jour 62

Les émotions en bouquet d’illusions.

Jour 59

Pencher le plus droit possible.

Jour 57

 

À la naissance,

chacun reçoit une pelote à démêler.

Jour 60

Une à une, retirer les épines

de nos langues clouées au sol.

Jour 58

Son silence a établi domicile

dans mes dents.

Jour 55

Ne pas vivre sur le bout de sa langue.

Jour 53

 

Abricote-moi.

Jour 56

Le mimosa, comme un peu de soie sur nos cicatrices.

Jour 54

Certains jours, je mange mon mouvement par mon ventre.

Jour 51

 

Certaines mères démembrent leurs filles comme on arrache les ailes aux mouches.​Ça personne ne le dit.

Jour 49

 

Ses pluies d'enfant ont creusé des ravines.

Jour 52

Aime-moi à t'en incendier les mots.

Jour 50

Le poème est un très court roman.

Jour 47

La poésie permet au coeur

de sortir de là où il habite.

Jour 45

Ne plus avoir peur pour nos filles,

c'est leur rendre leur pouvoir.

Jour 48

Les mères retiennent leurs filles au bord du bonheur qu'elles n'ont pas eu.

Jour 46

Le regard des hommes a rangé notre chevelure sauvage en chignon.

Jour 43

Mon nom n'a plus besoin de vos bouches.

Jour 41

Rêver, c'est laisser souffler le jour.

Jour 44

Nos corps sont-ils des poèmes ?

Jour 42

La rage déchire les avancées.

Jour 39

L'engagement a la soif d'une rivière.

Jour 37

Pourquoi les siècles ne consolent-ils pas de tout ?

Jour 40

J'aime ce que les peaux chuchotent.

Jour 38

Le temps ramène toujours ce qui n’est pas réglé à la surface.

Il faut finir de s’y écorcher les genoux.

Jour 35

Prenons des forces dans nos étés.

Jour 33

La poésie accouche sans fin d’une lune.

Jour 36

Nos pieds sont posés sur des catastrophes à en faire sombrer l'air.

`

Jour 34

Inspirons même les jours où les secondes sont loin.

Jour 31

Brandir sa parole au grain profond.

Jour 29

La chute est un lâcher-prise

qui hésite encore.

Jour 32

Soyons dans notre propre geste.

Jour 30

Marcher à petits mots.

Jour 27

Se lever, enfiler le jour, essayer le temps,

le temps d’aujourd’hui.

Jour 25

Où sommes-nous libres ?

Où sommes-nous je ?

Jour 28

Chacun penche le plus droit possible.

Jour 26

La liberté a le goût des voix qui tranchent, bagarres aux lèvres.

Jour 23

L'été est parfois déjà l'hiver.

Modifions nos saisons.

Jour 21

Accueillir les ombres.

Jour 24

On naît poreux au monde.

Jour 22

Laisser partir ceux que l’on aime.

Jour 19

Oublier le parfum obsédant

des branches sans feuilles.

Jour 17

Les peurs remontent la fermeture éclair

de nos coeurs.

Jour 20

On est à peu de vivre.

(Immense éclat de rire)

Jour 18

Nous sommes des langues accidentelles.

Jour 15

Le rire aère la vie,

fait du bouche-à-bouche à la joie.

Jour 13

Sortir les mains des poches gelées

du passé.

Jour 16

Une goutte de pluie dans la paume de la main roule dans le jour.

Jour 14

ver pour toutes

d’un courage à trois mâts.

Jour 11

Elle parle des mots de feutrine,

des mots amortis.

Jour 9

Plonger dans les jours d’équinoxe,

pour avoir

ne serait-ce que la moitié du bonheur.

Jour 12

Mille sœurs aux bras branches pour caresser ses noeuds.

Leur lumière a tout refermé.

Jour 10

Le corps des femmes vit parfois

dans une solitude plus grande

que le mot pour la désigner.

Jour 7

Notre premier cri laisse place à notre premier silence.

Jour 5

Il est venu le temps de raccommoder nos langues à nos peaux et nos peaux à la terre.

Jour 8

Écrire avec ce que l'on ne sait pas.

Jour 6

Se serrer à la trame de nos amours.

Jour 3

 

Il est des matins à revers.

 

Il faut arracher l’air à l’air.

Jour 1

Chacun.e dénoue ses forêts.

Jour 4

Il faut soutenir les fiertés fragiles de l’enfance.

Jour 2

Tracer autour de ses insécurités

un cercle d’or.

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